Parc de des rapaces à Granges Sur Baume, Jura (39), France
Ouverture d’avril à septembre 2022 de 14h00 à 18h00
Venez découvrir et d’apprécier la beauté des rapaces et des plantes sauvages dans un cadre exceptionel
Jurafaune, Granges Sur Baume, Jura (39), France Tél : 03 84 24 42 61
Dans le Cadre inoubliable des reculées de Baume-Les-Messieurs
• Parc animalier et botanique
• Sentier de découverte
• Magnifique spectacle de rapaces en vol
• Hiboux, buses, milans, faucons, aigles et vautours
OUVERTURE d’AVRIL à SEPTEMBRE 2022 de 14h00 à 18h00
Où allez-vous commencer votre aventure ?
Spectacles des rapaces
Des oiseaux présentés espèce par espèce, ce qui vous permettra de mieux les identifier lors de vos randonnées
Sentier de découverte
Le long du parcours de découverte sont exposés une centaine de rapaces d’une trentaine d’espèces
Venez visiter le parc des rapaces Jurafaune pour une expérience inoubliable
Ouverture d’avril à septembre de 14h00 à 18h00 à Granges Sur Baume, Jura (39), France. Tél : 03 84 24 42 61
Le parc de rapaces JURAFAUNE n’est pas un parc animalier et botanique comme les autres, il est la vitrine pédagogique d’une association de protection de la nature : « Fonds de Sauvegarde de la Faune et de la Flore Jurassiennes ».
Notre association a deux activités liées à la protection:
- une activité naturaliste, la prospection, le suivi et la protection des rapaces.
- une activité pédagogique, le parc des rapaces jurafaune.
Le parc vous permet de découvrir et d’apprécier la beauté des rapaces et des plantes sauvages de notre région dans l’environnement naturel des «reculées de la Haute-Seille » et le site inoubliable de Baume-les-Messieurs.
Une centaine de rapaces tout le long du
sentier didactique
Chouettes, hiboux, buses, milans, faucons, aigles et vautours
Ouverture d’avril à septembre
de 14h00 à 18h00 sans réservation
groupes sur réservation Tél : 03 84 24 42 61
disent nos visiteurs..
Infos
Animal blessé
Si vous trouvez un animal blessé contactez un vétérinaire, éventuellement confiez le à un centre…
Action de terrain
Les aménagements d’aires Étude de terrain Le suivi de la population du faucon pèlerin réalisé…
Overture et tarifs
Juillet Août 2022 :
Tous les jours
de 14h00 à 18h00
2 Spectacles :
15h00 et 16h30.
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Qui Sommes Nous?
Jurafaune n’est pas un parc animalier comme les autres, il est la vitrine pédagogique d’une association de protection de la nature
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Info Rapaces
• Faucons et vautours
• Le projet pèlerin
• Si vous trouvez
un animal blessé –
ce qu’il faut faire ?
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Le Parc
Un parc animalier et botanique pas comme les autres
• Sentier de découverte
• Spectacles des rapaces en vol
• Exposition et boutique
OUVERTURE d’AVRIL à SEPTEMBRE 2022 de 14h00 à 18h00
Jurafaune, Granges Sur Baume, Jura (39), France
Tél : 03 84 24 42 61
venez à Jurafaune et voyez de près
Chouettes, hiboux, buses, milans,
faucons, aigles et vautours
Sentier de découverte
Le long du parcours de découverte – accessible au personnes à mobilité réduite – sont exposés une centaine de rapaces d’une trentaine d’espèces. Vous y reconnaîtrez également les plantes, arbres et arbustes du plateau Jurassien.
Spectacles des rapaces en vol
Le parcours se termine par un spectacle de rapaces en vol au cours duquel – à la différence d’autres parcs apparemment similaires – les oiseaux sont présentés espèce par espèce, ce qui vous permettra de mieux les identifier lors de vos randonnées.
Exposition et boutique
A l’intérieur du bâtiment d’accueil, une exposition vous orientera vers la géologie particulière des plateaux jurassiens, la botanique et la découverte des rapaces. Exposition Photos Faune sauvage jurassienne.
Adjoint au bâtiment principal un local aménagé vous offre un abri dans lequel vous sont proposées diverses consommations : boissons, glaces.
• Espace de jeux pour les enfants
• Coin pique-nique
Le sentier didactique d’environ 400m est accessible aux personnes à mobilité réduite
Les oiseaux exposés appartiennent à différentes espèces de rapaces nocturnes – chouettes et hiboux– et de rapaces diurnes – buses, milans, faucons, aigles et vautours.
Le parcours dure de 30 à 45 mn.
Dominant le site de Baume-les-Messieurs il occupe une surface de l’ordre de 2 hectares, parking non compris -1 hectare.
Le parc est implanté sur un terrain de la commune de
Granges-sur-Baume, qui l’a mis à disposition de la communauté de communes Bresse-Haute-Seille.
GPS : 46,709656 5,658681
Overture et tarifs
Juillet Août 2022 :
Tous les jours
de 14h00 à 18h00
2 Spectacles :
15h00 et 16h30.
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Qui Sommes Nous?
Jurafaune n’est pas un parc animalier comme les autres, il est la vitrine pédagogique d’une association de protection de la nature
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Info Rapaces
• Faucons et vautours
• Le projet pèlerin
• Si vous trouvez
un animal blessé –
ce qu’il faut faire ?
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Overture et tarifs
OUVERTURE d’AVRIL à SEPTEMBRE 2022 de 14h00 à 18h00
Mai, juin, Septembre
Mercredi, samedi, dimanche et jours fériés
Tous les jours pour les groupes sur réservation.
1 Spectacle : 15h00
Juillet Août
Tous les jours
2 Spectacles : 15h00 et 16h30
Vacances de Toussaint tous les jours, sans spectacle
TARIFS ENTRÉES 2022
Enfants de moins de 4 ans 0,00 €
Visites guidées en groupe supplément par personne 1,50 €
Enfants de 4 à 12 ans et maternelles (avec spectacle)
Enfants seuls 6,00 €
Enfants en groupes de 15 minimum : 5,50 €
Adultes et enfants de plus de 12 ans (avec spectacle)
Personnes seules 9,50 €
Personnes en groupes de 15 minimum 8,50 €
Personnes handicapées seules ou en groupe 7,50 €
Entrée sans spectacle
Adultes 8,00 €
Enfants de 4 à 12 ans 4,00 €
Avantages jeunes 50%
Règlements en liquide, chèques ou cartes bancaires, chèques vacances acceptés
ATTENTION, LES DIFFÉRENTES REMISES NE SONT PAS CUMULABLES
JOURNÉES SOIGNEURS et STAGES DÉCOUVERTE de la FAUCONNERIE 2022
JOURNÉES SOIGNEURS
Chaques derniers Samedi de chaque mois
Dates : 23 Avril, 28 Mai, 25 Juin, 30 Juillet, 27 Août, 24 Septembre, 29 Octobre
Horaires : 10h00 -12h00 / 14h00 – 17h00 Tarif: 110,00 €
STAGES DÉCOUVERTE DE LA FAUCONNERIE
Chaques dernières fins de semaines de chaque mois
Dates : 23-24 Avril, 28-29 Mai, 24-25 Juin, 30-31 Juillet, 27-28 Août, 24-25 Septembre, 29-30 Octobre.
Horaires : 10h00 – 12h00 / 14h00 – 17h00 Tarif: 270,00 €
CALENDRIER JURAFAUNE 2022
JURAFAUNE est ouvert de 14h00 à 18h00 depuis samedi 9 avril.
Comment venir ?
JURAFAUNE, en “Chênois”, route de Crancot, Granges-sur-Baume 39210 Hauteroche
GPS : 46,709656 5,658681
Si vous arrivez du Sud
A Lons-le-Saunier prenez la direction du NE – Pontarlier, Champagnole, Pannessière, Crançot, Chalain – à Crançot tournez à gauche au carrefour, 2 km en forêt puis à gauche direction Baume-les-Messieurs, à 200 m tournez à droite direction Granges sur Baume.
Si vous arrivez de Château Chalon
Soit rester sur le premier plateau et suivre direction La Marre (voir plan). Soit redescendre à Voiteur et prendre direction Nevy-sur-Seille -> Baume les Messieurs.
Arrivé à Baume les Messieurs, passer devant l’abbaye et prendre la route qui monte (sur votre droite).
Si vous arrivez du Nord (Dole, Poligny ou besançon)
à Saint-Germain-les-Arlay, quittez la voie rapide par la droite, au stop tournez à gauche sous la voie rapide, à 150 m au carrefour tournez à gauche, à 200 m tournez à droite vers l’est, suivez la direction de Domblans, Voiteur, Baume-les-Messieurs. À Baume-les-Messieurs prenez la route qui monte vers Crançot, sur le plateau tournez à gauche.
Si vous arrivez de l’Est (Pontarlier, Champagnole, Chalain)
à Crançot tournez à Droite au carrefour, roulez 2 km en forêt puis à gauche direction Baume-les-Messieurs, à 200 m tournez à droite direction Granges-sur-Baume. Si vous passez par Picarreau ou Plasnes, prenez la direction de La Marre, puis de Crançot Baume-les-Messieurs. Avant de descendre sur Baume-les-Messieurs tournez à droite.
Qui sommes-nous ?
Jurafaune
Granges Sur Baume, Jura, France
Tél : 03 84 24 42 61
Au sommet des reculées de la Haute-Seille, Jurafaune est la vitrine pédagogique d’une association de protection de la nature, le « Fonds de Sauvegarde de la Faune et de la Flore Jurassiennes » chargé plus spécialement de l’étude des oiseaux rupestres.
La visite du parc se fait le long d’un sentier bordé de plusieurs volières propres à chaque espèce de rapaces : qu’il soit nocturne ou diurne (faucons, vautours, aigles, chouette, hiboux).
A la fin du parcours une présentation pédagogique en vol des différents pensionnaires est effectué
JURAFAUNE est la vitrine pédagogique du « Fonds de Sauvegarde de la Faune et de la Flore Jurassiennes », association loi de 1901 créée en 1990.
Les objectifs de l’association
Les buts de l’association sont principalement l’étude, le suivi et la protection des oiseaux rupestres de l’arc jurassien, mais aussi l’éducation du plus grand nombre, suivant l’adage « On protège bien ce que l’on connaît bien ».
Ses moyens
- Humains : l’engagement bénévole de nombreux passionnés par la sauvegarde des rapaces – plus spécialement du faucon pèlerin – regroupés au sein du collège naturaliste de l’association, émanation du « Groupe Pèlerin Jura ».
- Matériels et financiers : les aides du département, de la région et de l’état, ainsi que les dons des mécènes soutenant nos actions.
- Les apports financiers liés au fonctionnement de JURAFAUNE.
L’origine de JURAFAUNE
JURAFAUNE fait suite au « projet pèlerin » qui, de 1972 à 1985, a contribué – par la réintroduction en Nature d’une quarantaine de jeunes faucons nés en captivité – à bloquer la régression de l’espèce et à stimuler son retour dans la chaîne jurassienne. En 1985, la population des faucons sauvages de la région avait plus que quadruplé par rapport à 1970, rendant de ce fait le « projet pèlerin » inutile. Subsistait alors une quinzaine de couples reproducteurs captifs sans expérience de la chasse en milieu naturel et ne pouvant donc pas être relâchés en Nature. Que faire de ces oiseaux ? Les euthanasier ? Certainement pas !
La fascination instinctive qu’exercent les rapaces sur nombre de personnes, enfants comme adultes, nous a parue un moyen attractif pour faire passer un message « protectionniste » vers le plus grand nombre à partir de ces oiseaux. Le concept de JURAFAUNE était né. Par le jeu d’échanges avec d’autres parcs disposant d’espèces différentes reproduites en captivité, un cheptel plus diversifié de rapaces a été réuni pour constituer « JURAFAUNE ».
JURAFAUNE créé en 1991 a été, à l’origine, implanté dans les ruines féodales du parc romantique du Château d’Arlay où il a fonctionné pendant 20 ans.
Pourquoi changer de site ?
Bien que prestigieux et superbe, le site d’Arlay n’a pas permis d’atteindre le niveau de fréquentations qui aurait donné à JURAFAUNE les conditions financières pour fonctionner en toute sérénité. C’est pourquoi nous avons sollicité la commune de Granges-sur-Baume et la Communauté de Communes des Coteaux de la Haute-Seille (CCCHS) pour nous accueillir sur leur territoire dans un site aux caractéristiques naturelles remarquables et facile d’accès.
Aujourd’hui, JURAFAUNE est donc l’aboutissement d’une collaboration étroite entre :
- la commune de Granges-sur-Baume
- la Communauté de Communes des Coteaux de la Haute-Seille (CCCHS)
- le Fonds de Sauvegarde de la Faune et de la Flore Jurassiennes
avec l’aide financière et matérielle de nombreux acteurs :
- le département du Jura
- la région de Franche-Comté
- l’état français
- la communauté européenne et les financeurs institutionnels
- LEADER
- l’ADME.
Comment nous aider?
JURAFAUNE est la vitrine pédagogique d’une association de protection de la nature, le Fonds de Sauvegarde de la Faune et de la Flore Jurassiennes. JURAFAUNE est donc autorisé à percevoir des subventions et des dons en espèces ou en matériel.
- Dons matériels : nous avons besoin de matériels d’entretien, scies, tonçonneuses, tondeuse à gazon, grillages, filets, microscope binoculaire, etc.
- Dons en espèces : les dons aux associations sont partiellement déductibles des impôts. Un fiche CERFA
attestant de votre don, vous sera remise par notre trésorier.
Merci pour votre soutien.
Infos rapaces
Faucons
Quelques liens vers des sites éducatifs et de photographies :
- http://www.oiseaux.net/oiseaux/faucon.pelerin.html
- http://rapaces.lpo.fr/faucon-pelerin/
- http://rjmonneret.free.fr/Rapaces/index.htm
- Faucon pèlerin tchèque : http://www.birdphoto.cz/?lang=cz&sc_lang=cz&action=photo&prev_action=select&author_id=&cat_id=1&subcat_id=3&sort_id=45&photo_id=4994&pg=1#browse
- Faucon pèlerin américain : http://www.nickdunlop.com
- Faucon pèlerin côte ouest USA : http://www.sharpeyesonline.com/index.html
- Vitesse d’un faucon pèlerin en piqué vertical : http://m.youtube.com/watch?v=1ukf2vntU44&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3D1ukf2vntU44
La vitesse de 389 km/h mesurée au cours de ce piqué correspond à une situation “artificielle” : le faucon – une femelle – est lâchée d’un avion volant à 4000 m et pique verticalement vers son maître qui lui-même tombe en chute libre à près de 200 km/h. La trajectoire est verticale et la distance de chute suffisamment longue (plus de 1000 m) pour que l efaucon puisse atteindre cette vitesse extrême. Les calculs et mesures faites en soufflerie montrent qu’un pèlerin de 1 kg piquant à la verticale sur près de 1500m peut dépasser 410 km/h (http://jeb.biologists.org/content/201/3/403.full.pdf).
Mais il faut distingueur ces vitesses “expérimentales” des vitesses atteintes en “piqués de chasse”.
En chasse, les piqués verticaux sont rares et trop courts pour donner au faucon le temps d’atteindre la vitesse maximale dont il est capable. Les attaques de chasse sont généralement entreprises à partir de quelques centaines de mètres au dessus du sol, les angles que font les piqués terminaux avec l’horizontale sont compris entre 30° et 40° en moyenne, de sorte que la vitesse “pratique” atteinte dépasse rarement les 250-300 km/h.
- Comportement d’attaque du faucon pèlerin : https://www.youtube.com/watch?v=legzXQlFNjs
- Une attaque de faucon pèlerin à Londres : https://www.youtube.com/watch?v=legzXQlF
Vautours
Vautours fauves : halte aux polémique !
Les prétendues attaques de vautours fauves (Gyps fulvus) dans les Alpes font ressortir – une fois de plus – la facilité qu’ont certains média à diffuser des informations fausses mais “sensationnelles”, plutôt que d’en vérifier les sources, comme on a pu le voir il y a quelques années avec les hélicoptères qui, soit disant, larguaient des caisses de vipères dans la Nature.
Même phénomène que la “rumeur d’Orléans” : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rumeur_d’Orléans
Vous noterez également – bien que le Maire de Saint Julien Mont Denis explique sans ambigüité que les vautours n’ont pas touché aux animaux tant qu’ils étaient vivants – que le titre de l’article reste : ” les génisses TUÉES par les vautours etc….”. C’est plus fort qu’eux, ils faut faire du sensationnel !
- http://alpes.france3.fr/2013/07/16/les-genisses-tuees-par-des-vautours-en-maurienne-savoie-etaient-malades-288843.html
- http://www.ledauphine.com/savoie/2013/07/15/les-genisses-etaient-malades-et-affaiblies
Il s’agit d’une polémique qui n’est pas justifiée dans la mesure où ces animaux n’ont ni les capacités physiques, ni les comportements adaptés pour leur permettre de s’attaquer à des animaux sains et en pleine possession de leurs moyens.
Les vautour fauves, répandus dans une grande partie de l’Europe occidentale, ont été persécutés comme la plupart des rapaces. Protégés à la fin du XXème siècle, ils ont bénéficié de plusieurs opérations de restauration dans les Alpes et le Massif central. En Rhône-Alpes, ils sont aujourd’hui nicheurs dans le Vercors et les Baronnies. Nécrophages exclusifs, ils se nourrissent d’animaux sauvages ou domestiques, morts.
Très exceptionnellement, des animaux malades, blessés, très affaiblis ou en grande difficulté et incapables de se mouvoir, peuvent être consommés ante mortem, les vautours anticipant la mort de l’animal. Les faits relatés récemment en Savoie (alpage de Montdenis : entérotoxémie bovine) et en Drôme (commune du Plan-de-Baix : mise bas pathologique avec veau mort-né) entrent pleinement dans le cadre de ces cas exceptionnels.
Ces oiseaux représentent aussi un service d’équarrissage naturel.
Dans la Drôme, il existe deux services d’équarrissage naturel gérés par le Parc naturel régional du Vercors et l’association “Vautours en Baronnies”. Ces deux services éliminent chaque année, grâce aux vautours libres, 140 tonnes d’ovins et de caprins morts et les collectes desservent 150 à 200 éleveurs.
A cela s’ajoutent les placettes d’équarrissage particulières, agréées, situées sur les terrains d’éleveurs volontaires et des dizaines de tonnes de cadavres sont éliminées, chaque année, sur les zones d’estive, prévenant ainsi des risques de pollution des sources et rivières.
Pour mettre en terme à la polémique, la FRAPNA et la LPO demandent à l’Etat la mise en oeuvre de procédures harmonisées afin que des expertises vétérinaires indépedantes puissent avoir lieu en cas de doute manifesté par l’éleveur, et que les résultats soient rendus publics. Un courrier dans ce sens a été envoyé le 10 juillet 2013 aux Préfets des régions Rhône-Alpes et PACA.
Contatcs presse :
LPO Rhône-Alpes : Roger Mathieu 06 30 12 20 52
FRAPNA : Rémi Bogey 06 78 04 36 16
NB : le vautour fauve est une espèce inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux et en annexe II des conventions de Bern, de Bonn et de Washington, en annexe C1 du règlement CEE / CITES. Elle est également classée Rare sur la Liste Rouge des espèces menacées et à surveiller en France (un peu plus d’un millier de couples reproducteurs).
Le projet pèlerin
Qu’est-ce que le « projet pèlerin » ?
Le « projet pèlerin » a été un projet expérimental servant à la fois à rendre féconds des couples de faucons stérilisés par la contamination aux pesticides organochlorés, et à renforcer la population sauvage à partir de jeunes élevés en captivité.
L’hypothèse…
…était que les pesticides organochlorés se fixant sur de préférence sur les graisses, il n’était pas déraisonnable de penser qu’une partie de ces pesticides allait être évacuée dans la ponte – les jaunes d’œufs étant particulièrement riches en graisses.
Le protocole
En plaçant les œufs en incubateurs :
- d’une part on supprimait les risque de bris de coquilles sous la couveuse – la coquille des œufs contaminés étant fragilisée par l’ingestion des organochloré – permettant aux poussins d’éclore alors qu’en nature ils auraient été écrasés sous la femelle.
- d’autre part, on provoquait une ponte de remplacement supposée moins contaminée – une partie des organochlorés ayant été éliminés dans la première ponte.
La mise en œuvre
Dans un premier temps, il s’agissait de prélever les pontes des couples de nicheurs improductifs ainsi que celles de quelques couples productifs pour constituer un « pool » de géniteurs captifs dont les jeunes reproduits en captivité ont été « ré-introduits » en Nature. Initié de 1972 à 1973 à titre expérimental, ce projet a été validé par un arrêté ministériel de décembre 1974.
Le choix initial…
…a porté sur des couples improductifs pour deux raisons :
- s’assurer – sans risque pour la population sauvage encore saine, en cas d’échec – que le faucon pèlerin était apte, à l’instar d’autres espèces, de réaliser une ponte de remplacement après disparition de la première – ce qui était contesté par certains ornithologue.
- vérifier si des couples contaminés pouvait redevenir productifs par l’élimination d’une partie des polluants chimiques dans leur première ponte.
La pratique
Les œufs de quelques couples improductifs ont été prélevés 3 à 5 jours après la ponte. Les femelles concernées ont produit une ponte de remplacement 15 jours plus tard.
En nature, les pontes de remplacement ont été incubées au moins 1 mois au lieu d’être abandonnées après 15-20 jours comme précédemment suite à l’écrasement des œufs. Certaines de ces pontes ont produit quelques jeunes alors que d’autres, trop contaminées, ont néanmoins été incubées plus d’un mois, attestant d’une réduction de contamination par rapport à la première ponte.
Les jeunes obtenus par incubation artificielle ont été pour certains remis en nature et pour d’autres conservés en volière pour constituer une souche de géniteurs captifs.
La « ré-introduction » en nature
la ré-introduction des jeunes issus de captivité a été réalisée selon deux techniques :
- la « réinjection » dans les aires de couples sauvages peu productifs, les jeunes étant adoptés par les adultes – comportement encore inconnu à l’époque.
- le tacquet, ancienne technique de fauconnerie qui consiste à placer les jeunes de 20-25 jours dans une aire artificielle protégée des prédateurs et de les nourrir jusqu’à leur envol et leur dispersion.
Les résultats
Le « projet pèlerin » a permis de montrer, non seulement que le faucon pèlerin était capable de réaliser des pontes de remplacement, mais aussi que les deuxièmes pontes étaient moins contaminées que les premières.
De 1974 à 1980, une quarantaine de jeunes faucons a été remise dans la nature, renforçant ainsi la productivité de la population régionale et accentuant sa récupération – 18 couples en 1974, un peu plus de 200 en 2003.
Animal blessé
Si vous trouvez un animal blessé
Contactez un vétérinaire, éventuellement confiez le à un centre de soins.
Dans le secteur de Lons-le-Saunier, il s’agit d’ATHENAS.
366 chemin du Montceau – 39570 L’Etoile – 03 84 24 66 05
http://s495839208.onlinehome.fr/
Mais Attention !
- S’il s’agit d’un jeune oiseau retrouvé au sol il n’est, le plus souvent, ni blessé, ni abandonné, il a seulement manqué son premier vol.
- IL N’A donc PAS BESOIN DE SOINS.
- Il a juste BESOIN d’APPRENDRE à VOLER et à CHASSER, en le confiant à un centre de soins, VOUS le condamnez à MORT puisqu’en effet, un jeune conservé en captivité jusqu’à ce que ses plumes aient terminé leur croissance (2 à 3 semaines), n’aura appris, ni à connaître son environnement, ni à maîtriser le vol, ni à chasser, après sa remise en liverté il mourra de faim rapidement.
EXPLICATION
Les jeunes oiseaux quittent le nid, alors que leurs plumes de vol n’ont pas terminé leur croissance.
Selon les espèces il leur manque 1 à 6-7 cm de longueur (voir plus pour les plus grandes espèces).
Ils volent très mal et certains se retrouvent au sol dès leur première tentative.
C’est en particulier le cas des rapaces qui nichent en milieu urbain ou sur des structures artificielles comme les pylones, où les conditions aérologiques sont très défavorables par manque de courant aériens portants.
Maintenus en captivité, le temps que leur plumage termine sa croissance – alors que pendant ce temps leurs frères et sœurs poursuivent la découverte de leur environnement ; en même temps que l’apprentissage du vol et de la chasse (avec le soutien alimentaire des parents en cas d’échecs) – les jeunes maintenus captifs en centre de soins, sont dépourvus de ces connaissances et apprentissages fondamentaux à la survie en milieu naturel et sont rendus inaptes à chasser efficacement,
ils mourront rapidement de faim après leur remise en liberté.
Ce qu’il faut faire ?
les laisser sur place en les perchant en hauteur, hors de portée des prédateurs terrestres, ou au sommet du lieu où ils sont nés, falaise ou bâtiment quand il s’agit de faucons.
Les parents les prendront en charge, ils savent faire, c’est leur “boulot”.
Comme l’a écrit Goethe
“la vérité doit être martelée avec constance, parce que le faux continue d’être prêché, non seulement par quelques-uns, mais par une foule de gens. Dans la presse et dans les dictionnaires, dans les écoles et dans les Universités, partout le faux est au pouvoir, parfaitement à l’aise et heureux de savoir qu’il a la majorité pour lui.”
À la découverte des rapaces par le livre :
http://www.delachauxetniestle.com/ouvrage/le-faucon-pelerin/9782603024546
Action de terrain
Les aménagements d’aires
Étude de terrain
Le suivi de la population du faucon pèlerin réalisé depuis 1964 sur l’ensemble de la chaîne jurassienne, a permis d’observer quelques phénomènes comportementaux tout à fait intéressants.
Par exemple, pour se reproduire, le faucon pèlerin ne choisit pas nécessai- -rement le même site d’une année à l’autre et, sur le même site, il n’établit pas non plus nécessairement l’aire exactement au même emplacement. Cette instabilité dans le choix de l’aire peut paraître incohérente de prime abord quand une aire très productive est abandonnée au profit d’une autre de moindre qualité.
Mais ces changements annuels sont probablement positifs pour la population dans son ensemble, en permettant aux oiseaux de « diluer » les risques liés aux intempéries ou à la prédation, à laquelle une aire particulière peut être exposée.
Constatations
Ainsi avons-nous constaté que ces changements dans le choix de l’aire étaient accompagnés de variations du taux de réussite des nichées, ce qui attestait de l’importance de la qualité de l’aire choisie.
Choix des interventions
Comme de faucon pèlerin est une espèce qui reste rare et fragile, et que les interactions négatives liées à l’expansion démographique humaine – pollution, dérangements, destruction de biotope, etc. – sont en augmentation, il nous a paru utile de compenser ces causes de régression par des actions positives permettant d’améliorer le « rendement » de la population régionale.
A la suite de l’abandon du « Projet Pèlerin », qui actuellement n’est plus indispensable, nos actions de terrain s’exercent dans 3 directions :
l’aménagement d’aires, le prélèvement de pontes menacées, le déplacement de couvées menacées. Ces dernières interventions sont restées marginales jusqu’à ce jour, l’essentiel de nos actions étant en fait centré sur l’amélioration des aires naturelles « insalubres » ou exposées aux prédateurs et à l’aménagement d’aires totalement ou partiellement artificielles.
Les aménagements d’aires
Pour ce qui est de l’amélioration des aires naturelles, il s’agit :
- soit de rehausser la base de l’aire à l’aide d’une plaque de béton reposant sur de pierres, ce qui permet aux infiltrations d’eau de passer sous la nichée.
- soit de fixer une plaque de tôle au « plafond » afin d’éviter les chutes de pierres ou les écoulements d’eau.
- soit de placer des plaques de tôles ou de construire un muret sur les côtés de l’aire pour barrer le passage aux prédateurs terrestres (fouines, martres, renard…)
Pour ce qui concerne les aires artificielles, les interventions sont de 3 sortes. Il s’agit :
- soit de réaliser des aires totalement artificielles – boîte, plate-forme en bois ou en matériaux imputrescibles.
- soit d’aménager une plate-forme ou un trou naturel existant, mais inutilisable en l’état (trop incliné, pierres encombrant le sol, etc.)
- soit de creuser à la broche et/ou au cordon détonnant une aire totalement artificielle.
Résultats
Les premières de ces interventions ont eu lieu en 1986. Depuis lors, plus de 200 aires artificielles (ou aménagées) ont été utilisées, pour un total cumulé de plus de 3000 couples nicheurs, soit un pourcentage de 7,92% (les couples utilisant les aires aménagées ou artificielles n’étant pas pris en compte pour le calcul). Le pourcentage de couples reproducteurs utilisant des aires artificielles, a été de 11% par rapport au nombre de couples reproducteurs utilisant des aires naturelles.
Le nombre de jeunes à l’envol pour les couples nicheurs « naturels » a été de 1,32, alors que celui des couples « artificiels » a été de 2,36, soit une amélioration de 78%.
Le nombre de jeunes à l’envol pour les couples reproducteurs « naturels » a été de 1,98 alors qu’il a été de 2,59 pour les couples « artificiels », soit une amélioration de 30%. Le pourcentage de perte de jeunes entre l’éclosion et l’envol a été de 15% pour les aires « naturelles » et de 11% seulement pour les aires « artificielles ».
Conclusion
Au regard de ces chiffres, il est clair que l’aménagement d’aires artificielles est un moyen efficace d’accroissement de la productivité des couples nicheurs et que, pour des petites populations, ces aménagements peuvent être un facteur important de progression ou de renforcement.